En avril 2013, un chercheur en sécurité informatique a démontré qu’un simple smartphone doté d’une application spécifique pouvait permettre la prise de contrôle de l’informatique de bord d’un vol commercial.
De nouvelles théories ont été évoquées ces derniers jours pour répondre au mystère de la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Parmi ces hypothèses, celle d’un détournement par piratage informatique (cyber hijack) est soutenue par Sally Leivesley, une experte britannique dans la lutte contre le terrorisme. Les Échos reprend notamment une information du Sunday Express :
« Il est de plus en plus probable que le contrôle de certains systèmes a été détourné, soit manuellement par une personne dans le cockpit, soit par l’intermédiaire d’un dispositif à distance capable d’éteindre ou d’initialiser les systèmes. Un simple téléphone mobile aurait pu être utilisé pour réaliser une telle manipulation. »
Quelle est l’origine de cet avis d’expert ? En poussant un peu les recherches sur le sujet, on trouve la trace d’une conférence dont ce fut précisément le thème, le 10 avril 2013 à Amsterdam. Un billet du site technique developpez.com en rend compte :