Anselm Kiefer : Chute d’étoiles

DétailJ’ai visité l’exposition Monumenta, au Grand Palais, avec les amis A.

La verrière du Grand PalaisJ’y allais surtout pour le plaisir de passer un moment avec É. et P., venus de Bruxelles tout spécialement. Mais — surprise ! — c’est une exposition magnifique. Il y a bien sûr ces ruines de béton, qui sont ce que l’on voit en premier. Évidence un peu lourde, peut-être. Mais ce sont les grands pavillons cubiques, et les peintures de grand format qu’ils abritent qui m’ont le plus intéressé.

La verrière du Grand Palais, par une journée ensoleillée, c’est d’abord beaucoup de lumière. Chacun de ces grands cubes est un dispositif impressionnant pour jouer avec toute cette lumière. Le jour y pénètre de trois manières :
Lumière rasante sur une toile

  1. Par la porte, la haute et large ouverture pratiquée dans un ou deux des quatre cotés.
  2. Par un éclairage zénithal classique, mais c'est encore la lumière du jour, adoucie par le verre dépoli.
  3. Enfin, dans certains cas, comme pour l’immense ciel constellé, par deux fentes en hauteur, tout près de la toile, qui donnent une lumière rasante, du soleil directement à certaines heures.

ChampC’est l'abondance de matière minérale, de terres, de rouille, etc. qui leste ces peintures et contribue à des sensations de relation au cosmos, ou bien telluriques, comme disent les commentateurs...

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