blabla, &c.

L’humour des informaticiens est généralement calamiteux et cantonné à un registre étroit. On peut schématiquement le ramener à un nombre limité de variations autour du café, dont le prototype est ; « Et X, ça fait aussi le café ? » Où X peut être n’importe quoi — un logiciel, un système, un truc high-tech quelconque évoqué dans la conversation^[1].

L’autre jour, la réunion avec l’informaticien de service avait commencé canoniquement par l’inévitable trait d’humour caféiné (« Je boirais volontiers un café, parce que sans café un informaticien ça bugue ! »). Après des heures d’échanges abscons qui n’intéressaient que deux personnes, il eut ce mot d’esprit inespéré, quand il fallut caler un rendez-vous :

— Ça va être difficile : mon agenda, c’est Tetris !

Très geek assurément, mais magnifique.

Voici une conférence que j’ai trouvé passionnante. Stiegler évoque notamment les processus de désindividuation et la prolétarisation généralisée. Cette conférence fut prononcée le 15 janvier 2009 à la Maison de l’Europe, et organisée par le Collège international de philosophie et Ars Industrialis.

Note : Les vidéos de ce billet ne sont plus accessibles sur la plateforme d’origine. Elle le sont seulement depuis le site d’Ars Industrialis, en flash et sans invitation à les incruster sur un site tiers comme le mien (août 2014).