13 septembre 2011

Edmond Maire : Pourquoi je voterai pour Martine Aubry

Edmond Maire - Crédits photo : PQR/Ouest France/D. FourayVoici le texte de la tribune d’Edmond Maire, publiée par Le Monde daté du 9 septembre 2011, où il exprime les raisons de son soutien à Martine Aubry. J’approuve pleinement ces arguments et j’appelle mes amis à voter pour Martine Aubry aux deux tours de la primaire, les 9 et 16 octobre.

Depuis quarante ans, la France n’a plus ni boussole fiable ni pilote susceptible d’impulser une politique à long terme. La gouvernance de notre pays a été ébranlée par Mai-68 puis déstabilisée par l’accélération des échanges économiques et financiers intra-européens et, dans la foulée, par le développement de la mondialisation. L’échéance présidentielle de 2012 permettra-t-elle d’enclencher un nouveau cours ? Je le pense. Elle peut être l’occasion du renouveau : d’une vie politique fondée sur la citoyenneté, celle qu’incarnait Pierre Mendès France ; d’une nouvelle ambition économique européenne, fidèle à l’héritage de Jean Monnet, liée à un projet politique visant à surmonter le déficit démocratique de l’actuelle construction de l’Union européenne ; d’une politique sociale s’attaquant aux inégalités les plus criantes, indignes d’une République conçue pour réaliser l’égalité des droits, à commencer par ceux des catégories sociales discriminées et des populations d’origine étrangère.

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10 mai 2011

Sur

Montgolfière« Tu vas sur Paris ? » Sur, ça veut dire plein de trucs, c’est sûr ! Mais normalement ce n’est pas la bonne préposition pour dire qu’on projette d’aller, à pied, à cheval ou en voiture, à Paris, à Heuland, à Arcachon ou même à Avignon. En avion ou en ballon, un survol est possible, mais les véhicules terrestres s’y prêtent moins bien. Pourtant, cet emploi de sur est devenu presque universel. On le trouve même dans les dialogues de films récents dont l’action se déroule il y a plusieurs dizaines d’années.

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9 novembre 2010

Pasolini : Empirisme hérétique

Voici la vidéo d’un cours évoquant des écrits théoriques de Pasolini sur le cinéma, par Hervé Joubert-Laurencin, au Forum des images, le 26 février 2010. Durée : 1 h 34.

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20 janvier 2010

A Serious Man : la bande-annonce

A Serious Man, un film de Joel et Ethan Coen

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19 novembre 2009

Identité et appartenance : confer mathématiques

Je suis un enfant des « mathématiques modernes ». Quand je suis entré en sixième — c’était l’année scolaire 1969-1970 — la théorie des ensembles était enseignée, je crois pour la première fois, aux jeunes collégiens français dont j’étais. J’ai aimé cet enseignement formel, rigoureux, exigeant, mais aussi réellement excitant, au-delà de ce je saurais expliquer aujourd’hui. Il y a bien longtemps que je ne vaux plus grand chose en maths (les mathématiques supportent très mal une interruption prolongée de leur pratique régulière), mais il me reste le souvenir des joies vives qui ont accompagné mon adolescence et ma jeunesse, jusqu’aux classes de mathématiques supérieures et spéciales, et qui ont assurément contribué à faire de moi ce que je suis, à forger mon « identité » intellectuelle... Il y a longtemps qu’on n’enseigne plus la théorie des ensembles aux collégiens comme on le faisait au début des années 1970. On peut dire tout ce que l’on veut, que c’était trop théorique, trop difficile, trop désincarné. Je continue de le regretter. Adolescent, j’ai trouvé cela formidable. J’aimais comment chaque nouveau concept présenté, enseigné, complétait harmonieusement ceux que l’on connaissait déjà, comment progressivement s’ouvrait l’étendue des horizons mathématiques. C’était le monde offert.

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