Sugimoto Hiroshi, Atlantique nord, Cap-Breton, 1996
« Every time I view the sea, I feel a calming sense of security, as if visiting my ancestral home; I embark on a voyage of seeing. »
Voir : le site web officiel de Hiroshi Sugimoto
27 janvier 2015
Par F. le 27 janvier 2015, 10 h
Sugimoto Hiroshi, Atlantique nord, Cap-Breton, 1996
« Every time I view the sea, I feel a calming sense of security, as if visiting my ancestral home; I embark on a voyage of seeing. »
Voir : le site web officiel de Hiroshi Sugimoto
21 février 2014
Par F. le 21 février 2014, 15 h
Je me mettais à la fenêtre pour saluer l’enfant, pour offrir mes services, et tournant les yeux vers l’occident (c’était de nouveau le soir), j’apercevais justement cette large combe humide au bord de laquelle nous allions nous promener si souvent, et les prairies prendre (alors que le ciel à l’horizon était encore jaune, puis argent) un vert obscur, presque noir, dans le dessin parfaitement calme des labours et des prés alternés ; de nouveau je restais assis, comme si dans un simple espace d’herbe à une certaine heure pouvait apparaître, ou plutôt rester caché mais nous appeler néanmoins, quelque secret de notre propre vie. [...]
Comment se faisait-il que dans cet approfondissement, ce noircissement des verdures, ce simple pré tel qu’il devenait à une certaine heure, alors qu’au contraire les hauteurs du ciel s’argentaient, s’atténuaient, il y eût cet appel, ce murmure peut-être remonté du fond de longues années ? C’était pourtant n’importe quoi, de l’ombre, de l’herbe sous les arbres, des choses absolument étrangères à ma vie bien sûr (je n’avais pas la folie de penser autrement). Ce n’était qu’un moment du jour, un fragment du monde... Comment leur trouver aucun rapport avec l’amour humain, avec notre sang, nos os, notre peau, avec leurs humeurs, leurs mouvements, le feu et le froid qui les parcourent tour à tour ?
– Philippe Jaccottet, L’Obscurité
8 novembre 2011
Par F. le 8 novembre 2011, 11 h
F. Portrait not dead :
– rétrospective Diane Arbus à Paris,
– une peinture post vermeerienne de Richter, l’autre jour dans
Libé,
– une expo de Claudine Doury dans le xxe, évoquée dans le Télérama de la
semaine.
10 mai 2011
Par F. le 10 mai 2011, 18 h
« Tu
vas sur Paris ? » Sur, ça veut dire plein de trucs, c’est
sûr ! Mais normalement ce n’est pas la bonne préposition pour dire qu’on
projette d’aller, à pied, à cheval ou en voiture, à Paris, à Heuland, à
Arcachon ou même à Avignon. En avion ou en ballon, un survol est possible, mais
les véhicules terrestres s’y prêtent moins bien. Pourtant, cet emploi de
sur est devenu presque universel. On le trouve même dans les dialogues
de films récents dont l’action se déroule il y a plusieurs dizaines
d’années.
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