C’est un vieux vieux blog… Qui n’a jamais ressemblé à rien de précis ou de vraiment consistant, mais ça c’était le projet depuis le début. À partir de 2014, j’ai commencé à tweeter, d’abord pour la politique, puis pour un peu tout. Donc : microblogging. Depuis j’ai lâché Twitter en lui préférant le Fédivers, bien sûr.
Et puis, ce blog délaissé est tombé en rade, lors d’une mise à jour de Dotclear, sans que je comprenne pourquoi. Il a été en rade pendant des années,..
Dans un entretien au Monde, à l’occasion du Marrakech du rire, Jamel dit des choses justes et fortes à propos du FN. Le Monde ayant placé cet entretien en zone abonnés, en voici un large extrait.
Quel regard portez-vous sur le mouvement des intermittents du spectacle ?
J’ai été intermittent à mes débuts. Il faut se battre corps et âme pour que ce statut ne disparaisse jamais, mais annuler les spectacles c’est mortifère. Il faut juste se rappeler une chose : sans la culture, on est mort, sans le spectacle, on est foutu.
J’ai le sentiment que le gouvernement a les outils pour remédier à ce conflit mais je suis surpris de voir que ce sont toujours les mêmes sujets qui reviennent depuis tant d’années. Je réponds aux mêmes questions qu’il y a dix ans. Les intermittents et les immigrés ont exactement le même problème.
Il y a quelques semaines, j’ai adhéré à Nouvelle Donne ! La politique m’a toujours intéressé, comme citoyen, comme personne. Jamais je ne me suis senti « pas concerné ». Nous sommes au monde et nous sommes aussi dans la société, parties-prenantes, solidaires ou pas, mais en tout cas dedans, dans cette société bancale de la France et de l’Europe du début d’un xxı**e** siècle assez mal parti… Mais, c’est vrai, si je me suis plusieurs fois engagé pour défendre des causes qui me tenaient à cœur (préserver une donation pour les enfants, défendre un projet vivant autour du patrimoine typographique de l’Imprimerie nationale), je n’avais jamais ressenti d’urgence à endosser le costume du militant politique.
En avril 2013, un chercheur en sécurité informatique a démontré qu’un simple smartphone doté d’une application spécifique pouvait permettre la prise de contrôle de l’informatique de bord d’un vol commercial.
De nouvelles théories ont été évoquées ces derniers jours pour répondre au mystère de la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Parmi ces hypothèses, celle d’un détournement par piratage informatique (cyber hijack) est soutenue par Sally Leivesley, une experte britannique dans la lutte contre le terrorisme. Les Échos reprend notamment une information du Sunday Express :
« Il est de plus en plus probable que le contrôle de certains systèmes a été détourné, soit manuellement par une personne dans le cockpit, soit par l’intermédiaire d’un dispositif à distance capable d’éteindre ou d’initialiser les systèmes. Un simple téléphone mobile aurait pu être utilisé pour réaliser une telle manipulation. »
Quelle est l’origine de cet avis d’expert ? En poussant un peu les recherches sur le sujet, on trouve la trace d’une conférence dont ce fut précisément le thème, le 10 avril 2013 à Amsterdam. Un billet du site technique developpez.com en rend compte :
Je lis ça dans Le Monde de jour, et je trouve cela savoureux : un entrepreneur islandais va créer une monnaie électronique et en donner la même somme à chacun de ses compatriotes. Ce simili-bitcoin se nommera « auroracoin ».
Le mot aurora désigne les aurores polaires (boréales ou australes) pour les anglophones et au-delà. L’Islande étant une des destinations privilégiées pour l’observation des aurores boréales, c’est un joli nom, à la fois poétique et vendeur. Mais les aurores boréales sont aussi la manifestation d’un phénomène particulièrement capricieux, imprévisible, évanescent. On n’est jamais certain de pouvoir observer une aurore boréale, et quand on a la chance d’en voir une, elle peut être magnifique ou très modeste, elle peut durer quelques minutes ou bien des heures, elle peut évoluer lentement ou s’animer et se transformer à toute allure. Transposez cela en monnaie, fut-elle virtuelle, et la trouvaille marketing de cet entrepreneur se colore d’ironie. Est-ce une blague ?
Je me mettais à la fenêtre pour saluer l’enfant, pour offrir mes services, et tournant les yeux vers l’occident (c’était de nouveau le soir), j’apercevais justement cette large combe humide au bord de laquelle nous allions nous promener si souvent, et les prairies prendre (alors que le ciel à l’horizon était encore jaune, puis argent) un vert obscur, presque noir, dans le dessin parfaitement calme des labours et des prés alternés ; de nouveau je restais assis, comme si dans un simple espace d’herbe à une certaine heure pouvait apparaître, ou plutôt rester caché mais nous appeler néanmoins, quelque secret de notre propre vie. [...]
Comment se faisait-il que dans cet approfondissement, ce noircissement des verdures, ce simple pré tel qu’il devenait à une certaine heure, alors qu’au contraire les hauteurs du ciel s’argentaient, s’atténuaient, il y eût cet appel, ce murmure peut-être remonté du fond de longues années ? C’était pourtant n’importe quoi, de l’ombre, de l’herbe sous les arbres, des choses absolument étrangères à ma vie bien sûr (je n’avais pas la folie de penser autrement). Ce n’était qu’un moment du jour, un fragment du monde... Comment leur trouver aucun rapport avec l’amour humain, avec notre sang, nos os, notre peau, avec leurs humeurs, leurs mouvements, le feu et le froid qui les parcourent tour à tour ?
J’ai acheté π € de clémentines corses... « Enfin, pas tout à fait... seulement en arrondissant ! » m’a répliqué l’aimable vendeur. Les Chinois sont de bons mathématiciens.